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1000 validations des compétences professionnelles pour les personnes étrangères

Dernière mise à jour : 29 mai 2023



1 000 validations des compétences professionnelles pour l’emploi des primo-arrivants

Une expérimentation de la validation des acquis de l’expérience (VAE) au service de l’emploi des primo-arrivants

publié le19.06.20



1000 validations des compétences professionnelles

Pour l’emploi des primo-arrivants est financé par le Plan d’investissement dans les compétences (PIC). Il a été lancé par le comité interministériel à l’immigration et à l’intégration (CIII) du 5 juin 2018. Sa mise en œuvre a été confiée à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa).

En quoi consiste le programme 1 000 validations des compétences professionnelles pour l’emploi des primo-arrivants ?

Le programme a pour objectif de proposer à 1 000 primo-arrivants de faire reconnaitre et valoriser leurs compétences acquises dans leur pays d’origine.

Il permet aux candidats d’obtenir, selon leurs compétences et leur niveau de maitrise de la langue française : un titre professionnel du ministère du Travail grâce à une validation des acquis de l’expérience (VAE) ; ou un ou plusieurs blocs de compétences d’un titre du ministère professionnel du Travail grâce à une VAE ; ou une reconnaissance des savoir-faire professionnels, pour les personnes ne disposant pas des prérequis nécessaires pour accéder à la VAE.

Comment le dispositif de VAE est-il adapté aux besoins spécifiques des primo-arrivants ?

Afin de s’adapter aux besoins spécifiques des primo-arrivants, ce dispositif bénéficie de deux expérimentations permettant un aménagement de la procédure de validation des acquis de l’expérience :

1. L’acquisition des certificats de compétences professionnelles par la VAE

Ce volet expérimental vise à favoriser la reconnaissance des qualifications, via l’obtention d’un ou plusieurs blocs de compétences d’un titre professionnel du ministère du Travail.

L’objectif de cette expérimentation est d’analyser l’impact de la validation de blocs de compétences sur la reprise d’emploi et l’évolution professionnelle des candidats. Il s’agit également de tester les conditions dans lesquelles la validation des acquis de l’expérience par blocs de compétences peut représenter un levier pour l’accès à la certification professionnelle.

Ce volet relève de l’article 9 de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui permet ainsi de déroger au droit commun. Il est complété par l’arrêté du 21 novembre 2019 qui précise le cahier des charges de l’expérience ayant pour objet l’acquisition d’un ou plusieurs blocs de compétences.

2. Une procédure dérogatoire de demande de recevabilité sans justificatif : l’évaluation des compétences et aptitudes professionnelles (ECAP)

Le droit commun impose aujourd’hui la constitution d’un dossier de recevabilité contenant un formulaire de candidature, des documents justifiant de la durée des activités exercées par le candidat, les certifications ou parties de certifications professionnelles obtenues et les attestations de formations suivies.

Afin de garantir l’équité de traitement entre le public auquel il est demandé des justificatifs et le public concerné par le programme, dont une partie ne sera pas en mesure de fournir l’ensemble des pièces justificatives attendues, une prestation spécifique et élargie sera proposée, visant à compenser l’absence de justificatif par une analyse approfondie de l’expérience du candidat et une série de questionnaires et d’entretiens visant à confirmer la réalité de l’expérience acquise telle que décrite par le candidat. L’objectif est de garantir un niveau équivalent des candidats sortant de la procédure de recevabilité différenciée.

De plus, le dispositif bénéficie d’une procédure raccourcie, de la décision de recevabilité jusqu’au jury d’évaluation, d’une durée maximum de huit mois, contre les douze mois habituels.

A qui s’adresse ce dispositif ?

Le programme s’adresse aux primo-arrivants en recherche d’emploi, ayant au minimum un niveau de maitrise de la langue française A1 du cadre européen commun de référence pour les langues.

Sont considérés comme primo-arrivants les ressortissants de pays tiers (hors Union européenne, espace économique européen et Confédération helvétique) qui se trouvent en situation régulière sur le territoire national depuis moins de cinq ans, signataires du contrat d’intégration républicaine.

Recrutement des candidats :

Les candidats sont recrutés en fonction de leurs compétences renseignées dans le cadre de la signature du contrat d’intégration républicaine et des besoins en emplois exprimés sur les territoires. L’objectif est de parvenir à une mise en adéquation entre les compétences des personnes ciblées, leurs aspirations et les besoins des entreprises.

Comment bénéficier du dispositif ?

Pour tout renseignement, contacter une agence Pôle emploi.



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